Suivre Christ ... en toute conscience








L’histoire de Brice illustre le thème de ce 15 août, la conscience.

Notre monde n’a guère changé depuis l’époque de Noé : « Les gens mangeaient, buvaient, se mariaient, étaient donnés en mariage […] » (Luc 17.27). Les hommes, bons citoyens, profitent de la vie, malgré les actes mauvais qu’ils commettent. Ils sont religieux, dans la mesure où ils croient en un Dieu créateur, mais pour rien au monde, ils ne désirent remettre en question les priorités de leur existence. En effet, leur conscience est altérée. Mais la suite du verset est sans appel : «[ …] jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; le déluge vint et les fit tous périr » (Luc 17.27)
Le déluge est la représentation du baptême car symboliquement, le baptisé meurt avec une conscience coupable lorsqu’il est immergé. Quand il ressort de l’eau, il ressuscite avec une conscience neuve. Le baptême « n’est pas la purification des souillures, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu. » (1 Pierre 3.21)
L’attitude des contemporains de Noé nous ramène à notre propre conscience. Ainsi, la peur de la mort, la religion et l’église ne font pas de nous des chrétiens. Il nous apparaît donc que seul l’abandon du monde, voire de sa propre vie pour le salut d’autrui est la seule façon d’accomplir le plan de Dieu : « Celui qui cherchera à préserve sa vie la perdra, et celui qui la perdra la retrouvera. » (Luc 17.33) Ainsi se manifestent les fruits d’une bonne conscience. Cette « mort à soi-même », comme l’a vécue Jésus-Christ, est impossible à accepter humainement. Seules la force et la puissance supérieure de notre Sauveur nous le permet.
Brice est né dans une famille chrétienne évangélique. Depuis son enfance, il ne doute pas qu’il est croyant, à l’instar des hommes dont parle Luc, malgré quelques écarts de conduite. Ce confort est bouleversé lorsqu’il visite le site Internet de l’église : une chaleur extraordinaire monte en lui et une voix intérieure lui enjoint de lire la Bible, ce qu’il ne faisait que très occasionnellement jusqu’alors. Cette expérience illustre la pensée de Tertullien, Père de l’Eglise : « On ne naît pas chrétien, on le devient ». Le rapport de Brice avec Dieu et la conception de son existence ont été radicalement changés, c’est pourquoi il s’est fait baptiser en cette journée ensoleillée dans le plus grand baptistère du monde, non loin de notre lieu de rendez-vous habituel.


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