Six ans déjà !







Ce 4 septembre, nous avons fêté, jour pour jour, le sixième anniversaire de notre communauté. Au milieu de cette assistance si nombreuse, nous ne pouvons que rendre grâces à notre Seigneur qui, tout au long de ces années, nous a fidèlement conduits avec sagesse et amour au milieu de toutes les difficultés que nous avons rencontrées.



Le message délivré par notre pasteur était axé sur le personnage de Salomon, dont la vie pourrait nous faire envie. En effet, Dieu lui a donné tout ce qu’un homme désirerait posséder, notamment le succès et la richesse. Cependant, étonnamment, dans le Nouveau Testament, le nom de Salomon n’apparaît pratiquement pas. Par exemple, dans le chapitre 11 de l’Epître aux Hébreux, le fils de David ne figure pas parmi les héros de la foi.



Quelles sont les raisons d’une telle mise à l’écart ? Salomon, bien que bénéficiant d’une relation privilégiée avec Dieu, s’est détourné de Lui en désobéissant à ses commandements : alors qu’il aurait dû choisi des femmes parmi les filles d’Israël, il a épousé des païennes, en premier lieu une Egyptienne, la fille du pharaon. (1 Rois 3).


Alors qu’il était vieux, ces femmes ont entraîné le roi dans l’idolâtrie (1 Rois 11).

Tout comme Salomon, nous pouvons, en apparence, bien commencer notre vie chrétienne. Mais dans notre cœur, il existe des pulsions capables de détruire notre témoignage. Paradoxalement, il arrive qu’un amour authentique pour Dieu et des vices terribles coexistent en nous. Leur origine est bien enracinée au fond de nous-mêmes, car s’agit des passions de notre jeunesse. Que l’on ne s’y trompe pas : ce que l’on appelle avec indulgence, voire attendrissement, des « erreurs de jeunesse » ont, si on n’y prend garde, des effets ravageurs. En effet, ce que nous avons vécu dans notre jeunesse(période qu’à tort, nous idéalisons facilement) est en potentialité aujourd’hui.



Le verset 22 du chapitre 2 de la seconde Epître à Timothée nous indique que la seule solution face à ce tsunami dévastateur est la fuite, aussi vite et loin qu’on le peut : « Fuis les passions de la jeunesse ». Seul le Dieu des délivrances peut nous libérer de ce dragon qui s’agite en nous, Il nous indique la direction que doit prendre notre course : « et recherche la justice, la foi, l’amour, la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur ». Cette justice ne peut provenir de l’appareil religieux, aussi ancien et imposant soit-il. C’est une attitude de cœur : il est purifié car il a été lavé et transformé par le sang de la croix une fois pour toutes. Puis, régulièrement, nous le lavons de nos péchés devant le Seigneur. Cette justice produit les fruits cités ensuite : « la foi, l’amour, la paix ». Elle doit être recherchée avec « ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur », c’est-à-dire les frères et sœurs dans la foi, car un chrétien ne peut exister seul. L’Eglise est son refuge, tous les jours de sa vie.

Dieu aurait voulu que Salomon se dote des trois moyens qu’Il a mis à sa disposition : la fuite, la recherche et la communion avec d’autres croyants. Contrairement au fils de David, ne passons pas à côté de notre vie de chrétien. Suivons l’exemple de Billy Graham : érigeons des murs contre le tsunami dévastateur que sont les péché de notre jeunesse, car nous sommes en danger de ce qui se passe à l’intérieur de notre cœur.




Après l'écoute de la Parole, nous avons communié autour de la Sainte Cène. Ensuite, nous nous sommes régalés autour d'un barbecue et d'autres plats préparés par les frères et soeurs. Le déjeuner s'est agréablement prolongé en quelques heures de communion fraternelle. Réjouissons-nous, car le Seigneur est parmi nous !



































Commentaires

Anonyme a dit…
Merci chère soeur ! Te lire m'a fait du bien au coeur, quelle belle journée en effet ! Merci Seigneur ! A demain ;) SKM

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