L'Eternel est mon berger









Il est toujours émouvant de voir des bien-aimés se tourner vers le Seigneur et le témoignage de Marie-Paule et Jonathan, baptisés ce 20 février, a touché chacun d’entre nous.

Jonathan, après avoir subi le douloureux divorce de ses parents alors qu’il n’avait que six ans, est devenu un adolescent cynique et marginal. Dieu se résumait à une discipline rébarbative, le catéchisme. Le jeune homme a exploré diverses croyances plus ou moins ésotériques trouvées sur les rayons du « supermarché de la spiritualité ». Devenu asocial, il a été bouleversé par sa rencontre avec Marie-Paule en métropole et a vécu pleinement sa passion avec elle.




Marie-Paule, quant à elle, bien que fille de pasteur, ne se souciait guère de Dieu. Elle aussi a été victime de l’éclatement de la cellule familiale. Avec ses frères et soeurs, elle priait seulement lors des houleuses disputes avec ses parents. Après le divorce de ces derniers, elle est partie vivre en métropole avec sa mère. Alors qu’elle avait vingt ans, une camarade de classe est brutalement décédée. Ce drame a amené Marie-Paule à se poser la question de ce qu’il adviendrait d’elle après sa mort. A cette époque, la réponse était aussi terrible qu’évidente et peu à peu, la jeune fille s’est tournée vers le Seigneur.

Deux ans après leur rencontre, les deux jeunes gens sont partis vivre à Nouméa, car Marie-Paule avait la nostalgie de son île natale. Cependant, les problèmes auxquels ils devaient faire face semblaient insolubles et les projets qui n’aboutissaient pas avaient des répercussions négatives sur leur relation. Marie-Paule avait l’impression de se trouver devant une impasse : qu’allait-elle faire de sa vie, puisque presque tout ce qu’elle entreprenait était voué à l’échec ? De plus, Jonathan, de son côté, était toujours aussi indifférent envers Christ. En désespoir de cause, elle s’est littéralement jetée dans les bras du Seigneur et lui a confié sa vie. Devant le changement radical de sa compagne, qui avait mis Christ à la première place, Jonathan, à son tour, progressivement, s’est mis à accepter le Seigneur. Sur les conseils de Gérard, le couple s’est marié et a alors reçu bien plus de bénédictions qu’il n’aurait imaginé : leur relation, placée sous l’égide de Christ, s’est transformée et leur situation matérielle s’est stabilisée. C’est pourquoi l’un et l’autre peuvent désormais proclamer ces verstes du psaume 23: « L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de Son nom. »

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