Faites de toutes les nations des disciples

Ce 6 mars, s’est tenue l’assemblée générale de notre église ; c’est un événement majeur, car il nous a permis de faire des bilans, de nous projeter dans l’avenir et, par-dessus tout, de contempler l’œuvre de Dieu au sein de notre communauté, en réponse à nos prières.




Le message de la matinée, remarquablement adapté à la circonstance, était basé sur le thème de la foi, qui se mesure à l’appropriation et à l’application confiante des principes divins. Dans les versets 5 à 13 du chapitre 8 de l’évangile selon Matthieu, Christ fait quelque chose d’impensable aux yeux de ses contemporains juifs : Il exauce un centurion romain qui, parce qu’il a foi en Lui, vient Le voir pour qu’Il intercède en faveur de son serviteur malade. Cet acte est révolutionnaire car le bénéficiaire de la bénédiction est un païen, ennemi du peuple juif, qui croyait bénéficier de l’exclusivité de la faveur divine. Or le peuple élu a échoué dans la mission qui lui a été donnée, celle de faire partager à tous les peuples le privilège de la bénédiction que le Seigneur lui a accordée, comme il est dit dans les versets 6 et 7 du chapitre 56 du prophète Esaïe : « […]les étrangers qui s’attacheront à l’Eternel pour le servir […] Je les amènerai sur ma montagne sainte Et je les réjouirai dans ma Maison de prière ; […] Car ma Maison sera appelée une Maison de prière Pour tous les peuples. » C’est pourquoi Jésus, de par Son attitude envers le centurion, accomplit le plan de Son Père envers les païens. Christ fait plus encore : Il montre que Dieu a transféré à l’Eglise la vocation des Juifs (faire connaître Son nom au monde), car ces derniers n’ont pas accompli ce que le Seigneur leur demandait.

Si le centurion romain est devenu destinataire de la bénédiction de Christ, ce n’est non pas grâce à ses œuvres, mais par sa foi seule. C’est grâce à cette foi que des chrétiens, tels les Moraves au dix-huitième siècle, sont allés en mission de par le monde, au prix de leur vie. Ils ont aussi suivi leur Sauveur, qui s’est sacrifié pour Sa mission. Notre foi est donc ce qu’il y a de plus précieux : elle nous ouvre les promesses pendant cette vie et pour l’éternité.

Vers midi, le repas fraternel a été l’occasion de nous retrouver après ces deux mois de vacances, pendant lesquels certains sont partis du Caillou et ont peut-être fait connaître notre Sauveur.



A 14 heures 20, l’assemblée générale s’est ouverte sur une évidence : nous ne pouvons que rendre grâces à notre Seigneur qui, à travers Gérard, présidait cette séance. En effet, en un an, force est de constater que notre église, malgré les aléas liés à la recherche d’un local adéquat, s’est considérablement agrandie, si bien que l’on se sentait presque à l’étroit dans les locaux de l’A.C.A.P.A. De plus, cette année, nous avons la joie d’accueillir deux pasteurs stagiaires, Issaïa et Gil, en plus de Sagato. Ce même jour, ce dernier a animé à Tina le premier culte de notre église fille. Notre mission va même bien plus loin que nous n’aurions osé l’espérer il y a à peine un an : Issaïa part très prochainement pour Santo, dans le but d’y poser les premières bases d’une mission. Bien que l’ampleur de ce projet nous dépasse, il se précise petit à petit, grâce à notre Seigneur qui dirige toute chose. L’ordre du jour était tellement fourni que la fin de la séance, consacrée au budget (l’argent est « un mauvais maître, mais un bon serviteur », selon saint Augustin) s’est déroulée la semaine suivante.


Nous sommes sûrs que, pour 2011, le Seigneur nous étonnera et nous réjouira par les œuvres qu’Il accomplira au milieu de nous : « Recommande à l’Eternel tes œuvres, Et tes projets se réaliseront » (Proverbes, 16.3). C’est une question de foi !






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